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Dans Les Derniers Episodes

Efc

26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 21:59

ONE WEEK

Il reste une semaine avant la rentrée, et j'ai l'impression que plus les gens en parlent, moins ils pensent aux jours de farniente qu'il leur reste. Comme si vous vous foutiez bien de vos vacances, pressés de rentrer au boulot.

Haha, je me bidonne l'entre-côte tiens
.


Pas un pour rattraper l'autre. Les routes des écoles sont encore dégagées, il reste ce bout de quiétude estivale qui tente de s'étendre jusqu'au bout, mais tout le monde kiffe travailler en fait. C'est pas croyable. On me parle gosses, bouffe, cahiers, stylos, papier A4. Et moi dans tout ça, je réplique par quoi ?

" Oui mais tu sais, je crois qu'on va plutôt faire des pancakes."

J'aime bien observer toute cette agitation, les mamans hésitantes, en pleine tambouille "back to school", qui hésitent entre la farde Diddeul et celle qui coûte 40 euros de moins (ouais ça coûte cher Diddeul, je m'y connais). Mais comme les enfants pratiquent nickel la tactique des-zieux-du-chat-de-shrek, à tous les coups, t'en a pour 1000 euros sur le ticket de caisse.

" Il n'y a pas une erreur, m'dame la caichière ?"



C'est injuste pour les parents, Je le sais, j'ai aussi été mini pouce.
Mais moi, je la jouais plus fine, du genre je mettais dans le caddie nich-vuch-nich-konnüch des choses complètement improbables du genre un taille crayon mutant, la boîte de bics stabilo où il y en a 24 et pas 6, mais mon gaga-taïme au Carrefour, c'était la gomme galet tipp-ex. Cette gomme mon pote, c'était ze mamour 'ternational de la gamine.

Quand je rentrais à la maison, j'étalais toutes mes affaires sur la grande table(c'est là que Mom hallucinait sur ce qu'on avait fait passer en contre-bande), et j'observais tout, la langue pendante, "bave", les yeux comme des boules à facettes. En fait je pense que c'est surtout cette sensation de neuf qui me mettait dans cet état.

Tout ça pour en revenir au fait que, c'est pas encore la rentrée les poucets, alors s'il-vous-plaît, pour le bien être de mes panards en l'air, faites pas chier parce que vous n'avez pas trouvé le cahier Atoma que la prof de français exige. Reste seven days que diable...

 

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 20:01

11h51

Je me lève ce matin, je me bouscule. Impression de crépuscule dans ma chambre, ce n'est que le rideau fermé.
L'instant d'après, j'ai laissé couler les rayons sur le parquet, me rasseyant sur le lit pour me frotter les yeux à loisir.

Je dors trop.



Un sommeil bien lourd, qui ne se dissipe même pas après le café matinal, non un truc rémanent qui n'aurait pas lieu d'être après quelques heures d'activité.
Ca m'arrive, ça arrive, et ça s'accompagne toujours d'un mal de gorge, mal au pif. Je soupçonne mes sinus de faire de leur nez, juste pour le plaisir de montrer qu'ils sont aussi chiants que moi.

En bas, j'admire le bordel des gens qui sont rentrés de Chassepierre, joyeux tintamarre visuel qui contraste tellement avec ma droiture toute personnelle. Mon regard se porte en l'air, une libellule prise dans la véranda frappe les vitres supérieures comme si ça allait l'aider à sortir.
"Plus bas pauvre conne ! "
Une bête m'en rappelant une autre, je repense au mille-pattes que j'ai tué dans ma chambre hier. Un mille-pattes dans une chambre, t'y crois toi ? J'avais joué du piano, j'avais créé une chanson, et la bête a surgi de derrière la prise. Une seconde, deux secondes, décapitasheun.

Je suis allée dehors, ma tasse à la main, il faisait bon, il faisait beau, et j'ai pensé à aller plus souvent m'asseoir là sur le banc.
Ca fait un peu écrit de roman, les instants de douceur qui cachent une profonde angoisse.
Mon père se marie samedi, son DJ est une triple buse, et je dois encore aider à faire des playlists et à graver sur CD. La broüfti totale.


Ne me dites pas que je n'aime pas aider.
Mais les gens sont trop exigeants.

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 20:02


D'abord il y avait le bête problème de l'écriture spontanée. Le manque de créativité quand j'allais bien, la foison de perplexité quand j'écrivais des pages entières, des brouillons, d'un coup, sans savoir pourquoi.
Je sais, et je suppose, que le pouvoir d'écrire, comme son savoir-faire, est un cadeau que plus d'un n'a pas reçu. J'ai donc la chance de manier de mieux en mieux les mots au fur et à mesure que je compose, que la prose me vient plus facilement, de plus en plus le soir aussi.

Si tout le monde dort, je m'égare moins. Je ne sais jamais sur quoi je vais écrire, mais il y a toujours ce même point de départ, ma main, la feuille, et ce déclic. La première lettre qui sort est toujours une délivrance, parce qu'elle ouvre sur l'espace que j'attendais. On ne peut pas prédire ce qu'il se passera, si je me retrouverai dans des dédales insoutenables de la pensée, ou si au contraire, on aura le temps de se prélasser sous un ciel étoilé, imaginaire. C'est un bonheur mesquin, puisque la main laisse tout couler, mais dont on ne sait pas si on ira bien mieux à la fin, après avoir griffoné pendant une dizaine de minutes, acharné, vidé.

La remontée, c'est un bol d'air frais. J'écris presque en apnée, parce que tout me vient d'un coup, et qu'il faut que j'écrive aussi vite que possible pour que rien ne m'échappe.
C'est la hantise suprême, la phrase oubliée. Perdue dans le néant, à jamais, si l'on n'a pas eu le bon réflexe de la noter illico. J'ai mon quo vadis à portée de main si jamais.

Pour en revenir au sujet, j'ai donc zigouillé des machins et des bidules qui traînaient inévitablement dans ma tête. Sûr que ça pullule encore, mais décimer des parasites prend du temps, il faut disposer d'une certaine volonté et d'un recul sur soi que je n'ai pas encore, même à 20 ans.

Toujours les mêmes choses mises en exergue pour échapper à la horde de dingues : mes feuillets, mes chansons, ma guitare. Tout ces plaisirs bien à moi, la tchatche, mon détachement, eux, ma voix, mes silences. Mes cheveux poussent de plus en plus, j'ai encore les bras bronzés d'un soleil qui continue à me narguer, quand je suis dans ma chambre, seule, à étudier. Mais ça m'éveille.

J'ai tué mes monstres. Un carnage. Du sang bleu sur les mains, les bras, les cheveux défaits et le rose au joues. Je les ai étripés, j'en ai mangé un tout cru, plus rien pour m'emmerder inutilement. Maintenant c'est Mona qui choisit, et s'il y a encore un zigotto pour la ramener, je lui tranche la tête.

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30 juillet 2008 3 30 /07 /juillet /2008 21:22


Ma magnificence retient le soleil, la chaleur, ces poussières dans les chambres qui se transportent au matin dans les rayons de lumière. Les cris des enfants qui baignent dans l'eau et leurs illusions, toutes ces bestioles qu'on détruit, qu'on massacre, en s'écriant "haha, powned ! Dans ta face ! Crève vermine !", en tenant un journal plié sur la face misérable du stikmou. 4h du mat', fallait bien que justice se fasse.

Ma chambre retient mes sueurs au réveil, levée par mégarde, ou par insistance d'autrui. Ce n'est que quelques heures après que je m'échappe enfin de mes rêves tortueux, ceux où l'on s'égard de trop, trop profondément, c'est désarmant d'être tenaillée par son propre cerveau.

Mes doigts retiennent le toucher cellulose, la matière sous mes doigts, de l'eau qui perle doucement, aux tomates coupées à même la main, pour mieux m'imprégner des rugosités, de la douceur, la peau rouge du fruit que je tue en 4, avec ces grains qui s'en échappent comme on étrippe une bête.

Ma tête retient la forme d'un cube, celle qui m'enferme, dans laquelle je suis conditionnée pour péter un câble. Les quatres côtés, les 3 dimensions, mon espace qui me perturbe moi-même et me renvoie à la figure mes propres pensées.

Ne pense pas, ne pense à rien. Mais pense à toi.

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 21:52

Des petites nouvelles de la dingue :

On ne m'a toujours pas internée, j'ai réussi à crever les pneus de l'ambulance qui devait m'emmener à l'asile : "dans les dents, les infirmiers !"
Après, la rando dans les bois était moins folichonne, mais ça va bien maintenant. Juste deux belles balafres au menton et la récompense d'un lit deux personnes bien douillet, ça déchire camarade.

J'ai écrit une chanson obscène, je suis allée en hollande sniffer deux trois trucs bien sympas. Puis le vide intersidéral, considérons que j'ai perdu le nord, ou le sud, et du coup, rien de plus tarte que pour retrouver ma tête, qui s'était glissée à l'envers de mon corps, là où réellement, j'ai vu le monde tordu comme jamais.

J'ai étudié pas mal d'anglais, un bout de philosophie (ça c'est la partie "on reprend, on fait sérieux", sinon le peuple va s'enfuir en criant), j'ai pas moins de trucs idiots à dire dans le crâne, mais au moins, l'intellectualité cantonne le tout dans un espace fermé à quintuple tour, et dont OUPS dis donc, j'ai perdu la clef...

De mes illusions, à mes désillusions, j'ai quand même franchi le cap le plus dur. Basta amigo, j'ai tourné les pages, et les chapitres de ma vie qui ne me convenaient pas se sont enterrés bien loin de moi. Voici donc que je me suis renouvelée, comme le serpent mue, et la madonna persiste. Enfin, je suis pas un pou [genre je fais chier mon monde sur une moitié de siècle] comme elle, j'insiste. Mais c'était pour l'image du "je change de corps, rhaaaaaaan". Tu vois l'idée.


La préoccupation du moment, trouver un putain de nom de groupe, même s'il n'y a plus rien, même si je ne  suis qu'une dépravée de l'écriture, il reste quand même l'espoir que je trouve un truc qui claque. Il y avait tellement d'idées, Judy is violent, Antics' Heyday, Silence Sucks. La grande illumination de mon père, Icy D'ici...
La dernière trouvaille, comme pour les autres, Mona, excitée comme un puce, qui se targue déjà de déchirer la baraque avec un nom comme "Drugs in a can". Ouais j'aime bien.

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 12:31

J'ai beaucoup à faire pour réussir mon année, une fois pour toute. Je ne peux pas être trop présente, parce que d'ici à fin août, ce sera comme une course marathon pour enfin accomplir quelque chose dont je sois fière. Cela implique moins d'articles, mais pas "plus du tout". Je ne mets personne à la diète, je préviens la populasse uniquement.


Pensez à être créatifs : être créatif c'est se libérer de ses contraintes en se donnant à soi-même les chances de se construire par la culture qui nous entoure. Il paraît que cela rend heureux aussi.
Ne vous cantonnez pas à un genre musical quand d'autres seraient tout aussi enrichissants.

Conseil du jour, tout chaud, clinquant :

Allez à des festivals, découvrez de nouveaux artistes, donnez une chance à la scène alternative.

Parce qu'on vous fait bouffer tellement de merde musicale que ça en devient écoeurant. C'est en comparant qu'on comprend l'erreur.

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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 11:45

Hier, séance de torture ultime dans les magasins "chics" : trouver une robe pour la magnifique demoiselle d'honneur que je suis. Mariage de papounet oblige, direction ces gasmamins à air conditionné, rayons espacés de 3km, 4 articles sur les étagères, jamais plus. Nous voici dans le superbement laid mais néanmoins kiffant monde des péteux.


Ce n'est pas tant cette ambiance de superficialité qui me gêne, c'est surtout ces prix exhorbitants pour des chiffons de luxe que se payent des bourgeoises qui ne foutent rien d'autre de leur journée que du shopping.

En réalité, en tant que fille zarbi de haut rang, je n'aime pas boütiker. Trop de rivalité, trop de déceptions, trop de fustration intense devant ce jean qui n'est plus en stock à notre taille (parce que le 34 ou un petit 36, ça part comme des petits pains). Trop de râlerie, trop de gens aussi. Les soldes c'est la période de la revanche des "fashions qui s'y croient", comme si de se ruer dans les boutiques allait faire tourner le monde un peut plus vite, un peu plus rond.

J'ai essayé LA robe, la blanche, celle que quand tu la mets tu te sens légère et habillée, celle qui frôle la peau. Une loque de luxe oui, 400 euros hors réduction, 280 avec. Too much is too much, I went back home without it.

Du coup, je suis pas fringuée pour le mariage, on va encore croire que je fais ma difficile mais que nenni. Je suis juste à la recherche du chic et de la classe, la dandy attitude version woman pour une journée, avec ou sans converses.

Alors on va boütiker plus vintage pour moi, parce que j'adore ça. C'est qui qui sera la plus belle du mariage ?


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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 23:10



Donc, il était une fois une petite chieuse de 10 ans qui n'avait jamais été heureuse de sa vie. Elle voulait un poney, n'avait reçu qu'une barbie, voulait se raser l'arrière du crâne et clasher les murs de sa piaule en mauve vomi. Finalement ce genre de gosse, c'est celui qu'on rencontre partout, un gamin névrosé par l'âge avant même d'avoir atteint les 20 ans.

Ouais j'exagère, mais au final, cette course contre le temps, ça ne sert à rien camarade.


C'est comme de se dire qu'on va manger tout un gâteau alors que l'idée même de ce dernier n'a pas encore émergé dans notre esprit. Patience, prendre du plaisir, ce côté un peu épicurien des jours que l'on vit, l'imprévu qui nous guette et nous gâte, pourquoi vouloir tant de hâte ?

J'ai des journées d'infini, les yeux dans les étoiles, alors que le jour n'a même pas fini sa course. Je ne me suis jamais sentie aussi bien qu'en faisant ce que je veux, avec qui je veux, où je veux, quand je veux. 

Cette liberté de choisir les souvenirs qui composeront ma vie.


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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 20:34
Ho,
those sunny days remain so many smiles, so many friends, so much things we didn't hide.



Fin juin, le soleil qu'on me pique de l'autre côté de Bruxelles, puis qui timidement revient dorer mon visage vers la septième heure du soir. Juste une chaise, mes fesses dessus, le regard porté dessus les toits, et tu chantes comme tu ressens. Avec le vent qui s'enroule sur ma peau, prend mes cheveux, les fait doucement caresser mon visage. Au final, les belles journées sont celles qui coulent comme une poésie à laquelle il ne faut surtout pas toucher.

Que ça enchante, sans attrister, qu'on aime, comme c'est rare, de se laisser aller.

 

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 10:44
Les pires erreurs sont celles que l'on commet par mégarde, sans avoir prêté attention à ce que l'on aurait pu dire ou faire.

Mes erreurs sont de cet ordre là généralement, parce que je balance des choses de manière impulsive sans penser à regarder les conséquences, Mona est entière dans le moment qu'elle vit, et ne cherche en aucun cas à jouer un numéro de comédienne. Bien que là aussi je sois douée...

Alors avec moi c'est cash, on passe à la caisse, ce n'est pas tant cette dénonciation un peu enfantine que je pratique, mais plutôt les boutades quasiment ininterrompues pour attirer l'attention. Parce que je suppose qu'il s'agisse de cela, des remarques pour qu'on me voie.

Je ne suis pas foncièrement peste, je ne suis pas foncièrement bonne (au sens moral hein, je précise), je suis juste une petite pile électrifiée qui s'agite quand elle s'entoure d'autres personnes. Qui irait me reprocher d'être toujours à fond dans ce que je fais ?

Il faudrait juste que j'apprenne à me contenir davantage. Il y a bien des gens qui le font, alors pourquoi pas moi ? 


EDIT :: C'est pas parce que j'écris ça que je viens de commettre une mistake, ça me triturait juste.
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