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Dans Les Derniers Episodes

Efc

20 septembre 2008 6 20 /09 /septembre /2008 23:40

22h59

Impression bizarre d'un bazar de brain, comme un cafard rampant sur la cervelle, les pattes acrochées aux sillons.
J'ai même cette vision d'une dissolution continue d'un moi-même en terre. Comme si c'était plus bénéfique pour moi de laisser l'atmosphère me prendre en bulle et m'aspirer par le centre.




Un klaxon, derrière moi.
Puis ce sourire, le sien, derrière le pare-brise étoilé par le reflet des arbres, une promesse écrite à la craie. Cap ou pas cap de tenir la distance, jusqu'à la récré, jusqu'au clash d'yeux qui miroitent ?
J'aurai parié que tout était zarb.


J'ai été admise hier, je suis en bouillie aujourd'hui. Et demain, Dimanche de misère, je serai encore la reine de l'ennui.


Il y a aussi cette rengaine insolente comme on dit, mon groupe qui s'effiloche à mesure que j'ai de plus en plus d'angoisses de lui refaire prendre vie. Parce que certaines choses ne tournent pas, parce que mettre en avant ce que j'ai déjà produit ferait forcément un clash.

Et j'aime pas les clash.
Suis trop forte, suis trop faible.

J'en ai marre

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 21:47

11h11

Plus que quelques heures de bidouillage et montage pour mon mini film de 90s.
On a jeté les cartons que je devais utiliser pour ma Troudük BOX  (Ikea's Fashion), donc par rapport à ça je suis un peu dans la merde. Au lieu de faire ma Robine des Boîtes je vais devoir trouver un autre truc choumichou complètement dingue à faire.

 


Aujourd'hui j'ai eu mon entretien avec deux Zigottos du pôle art. Dans le genre :
"Oui je pense que ce n'est pas tant ton savoir-faire que l'on explorera mais plutôt ta manière d'être ouverte à ce qui t'entoure. Il y a pas mal à exploiter".

Moi, je suis dakodak à 100% avec Marcel.

Pour ceux que ça intéresse, "Ma vie est une fête perpétuelle" sera mis sur youtube d'ici à Samedi, vu que je dois avoir fini ça pour demain. Ainsi, je le posterai sur le blog histoire que tout le peuple puisse se fiche ma poire.

 TCHO  

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 23:41

DÉGLINGUÉE...

Et ce ne sont que les épreuves d'admission.

Pôle art :

Faire une vidéo de 90 secondes en mentant d'un bout à l'autre.
"Soyez percutants, innovants, épatez-nous !"
- Dissert express (pour demain darling), débat sur le film "Salam Cinema", enfin sur les aspects formels.

Que du bien lourd.

Là j'en suis à une page et demie en 30 minutes.
Et il m'en faut 2 minimum, 4 maximum.
J'ai le timing baby.



Je suis une loque active (ouais c'est nouveau, ça vient de sortir), super enthousiaste à l'idée d'avoir un prof d'art qui a la tête de Jammy de "C'est pas sorcier". Des espèces d'hurluberlus cools et pas prise de tête, des ateliers version giga-grands, murs blancs, espaces finis qui évoquent l'infini.

Puis le must, c'est que ça grouille.
Des Bogoss à la pelle, droite, gauche, tous canons. Jamais vu autant de beaux mecs au  mètre carré de ma vie.
C'est l'IKEA de BG - land. Tu viens devant l'école avec ton caddie, tu commandes le version yeux bleus, fringué déglingué classe. Blond ou brun, même ça c'est possible.

Et t'as déjà ce genre de specimens en première...

Ouais je sais. J'ai une chance de cul, je suis une enfoirée, vous me détestez pour le plaisir simple et naturel que j'ai à aller là-bas décontractée MAIS en toute possession de mes moyens. Hey, je suis über classouille moi, je jongle visuellement et psychologiquement entre ma motivation extrême pour que je soies prise, et celle de mater discrétos sans faire la craignos de marque.

En parlant de craignos, il y a deux trois brindilles pompeuses à casser, genre "je me la pète grave avec ma mèche extra large et ma jupe méga courte".
Du beau monde vous dis-je.

J'y retourne.

OBJECTIF d'la WEEK : Je veux être admise donc je serai admise.

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 23:59

POLITE

J'ai tondu le jardin aujourd'hui.
Plus un brin à terre, plus rien. J'ai mangé le terrain aussi vite que d'habitude. Régulière dans la taille et les allées bien parallèles. Les bacs d'herbe coupée, jetée par dessus la barrière, directement en plein champs.
Houpla, forget it now.


J'aime pas trop cette grâce inachevée des dimanches.

C'est une douceur gentille mais amère, un jour qui sert à rien, qui coupe toute ta semaine. Sûrement une invention pour encore plus rythmer le quotidien lassant des gens.
J'ai torturé quelques feuilles de papier cette fois, des dessins sont sortis de mes mains, et même si j'avais l'air un peu bête, au moins j'étais bien loin de mes égarements.

Demain je deviens quelqu'un d'autre.
Et ne prétendez pas que je soies schyzophrène.

Coco Nam, Livin' in Sturbatia

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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 23:32


DECADENCE


I'm for Design
I'm For Art
I'm For expression
of passion on Walls

I'm a therapy
and my pictures
are drawings
facing hearts
and calls.

But I changed my mind
but I changed the rules
now it's up to you to find
if there's yet time to lose

In dreams and Hopes.
That sort of things
I'm not sure at all
if I'm right, but it seems

Fine.





T'en as toujours un qui zigouille l'autre dans les films.
Soit le scénariste a choisi de tuer le gentil, et ça fait pleurer la bergère. Soit c'est le méchant qui meurt, et là, on est fiers tooplein.
Mais quand il n'y a ni bon ni mauvais, quand les acteurs du cirque sont tes propres parents, tu choisis de ligoter qui au poteau ?

J'ai pensé à me sacrifier moi-même pour la patrie (admirez la bravoure), genre me faire bénévolement l'amie du peuple, "gens je vous aime", pub Carrefour, descente dans les rayons du Brico, développement d'une entreprise de glaçon en forme de scoubidous. Autant faire du nül & nawäk puisque de toute façon je n'ai aucune idée de si le cheese cake vaut plus la peine qu'une dinde de Nowel.



Traduc pour trouduc : j'ai encore doublé ma première à l'unif, but I'm motivée comme un bloc de plexiglas pour continuer dans une autre section. Mon père, lui,  m'attend gentiment avec une corde pour joli cou (as mine) au cas où je "continue à faire des conneries". Entendez par là que si je fais un choix universitaire, je me fais soit descendre, soit reniée, soit carémment bannir du cadre familial.

Alors, elle veut quoi la monette ? Une chouette anecdote à raconter pour quand elle sera célèbre, ou mourir plus tôt que prévu en ayant voulu faire la tête brûlée ?

 SUITE SOON

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 16:34

MANHATTAN'S ELITE

Pour les anciennes accros à The Oc, j'arrive en retard. Pour les autres, les ignares des séries qu'il faut connaître pour ne pas passer pour une gourdasse, je leur offre l'assistance à personne en danger.




Monette est donc encore en galère. Après les Desperate, Newport Beach, Dr House, et 24h Chrono, je me bouffe du gossip par le pif, pour que ça passe plus vite et de manière détonnante.

J'ai pas dit que c'était bien par contre. C'est clairement la série à regarder pour faire genre "on a trop soif de potins", sans le montrer. Ou alors quand on est une pouff' qui se tient, comme moi, et qui a la classe de garder des confidences aussi longtemps que les bombasses de GG.

Tu t'installes avec la blinde de coussins trop confortables, un air niais, un pot de corn flakes dans les pattes (ouais parce que les chips c'est devenu la grignote des ringues), et hop, tu lances la vidéo.


Mise en situation :

Les personnages sont lisses, riches, c'est la Haute de Manhattan, avec ses cocktails, ses soirées frivoles, ses clashs et ses secrets.
Parce que la série est basée là-dessus. Un blog, sur lequel GG ramène les rumeurs du jour. Photos à l'appui.



These are the girls (de gauche à droite) :

- Blair waldorf, le coeur de glace trop crousti-miamant, c'est une peste gentille, accrochante dans son rôle de reine des pétasses mesurées.
- Serena Van Der Woodsen, alias S. La blonde popu autour de laquelle tourne toute la série. Comme d'hab, c'est celle qui m'intéresse le moins dans son jeu. Je capte juste l'utilité visuelle de ses fringues.
- Jenny Humphrey, la soeur de Dan, censée avoir 14 ans. Comme d'hab, les ricains ont du mal dans la définition réaliste de l'âge des protagonistes. Elle perd son côté fille concon au fur et à mesure des épisodes.





These are the boys (toujours de G à D) :

- Dan Humphrey, le copinou trop tendre de Serena, le mec pas trop friqué mais qui fréquente le même établissement de bourge que tout ce beau peuple.
- Nate Archibald, ze bow gosse de la série, des yeux magnifiques, et genre qui se la pète pas du tout. Le mec que tu voudras toi aussi commander pour nowel en dessous du sapin.
- Chuck Bass, à la hauteur de miss Blair, c'est l'arrogant agréable dans son jeu, regard de tueur, mystérieux dandy accro aux nanas faciles et à la recherche d'une reconnaissance de son père. C'est peut-être un de mes préférés. Cynisme et fragilité masquée.





So, Then,...


Donc voilà, en gros,
pour regarder la série, déjà faut avoir le lien de l'adorable monette pour les vid's en streaming de la saison 1.
Ensuite, adorer l'ambiance kitch et so perfect des hôtels où ils ont leur suite, leurs vêtements zarb mais tentants, et les histoires trop compliquées, bien embrouillées, que si tu rates un épisode, tu ne peux pas comprendre le regard équivoque que Blair a lancé à Chuck, ni même pourquoi on cherche à savoir si Nate est dans le coin.

C'est pas tout ça, mais j'ai encore 8 épisodes de la first saison à m'engloutir.
A côté de la paperasse qu'il me reste encore à faire.


XoXo, Gossip Girl

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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 22:23

9h31

Moi, il peut rien m'arriver.
A part tomber dans les escaliers, j'ai pas de trottoirs où mettre mes pieds, ni de métro à prendre, ni d'embout's du matin, j'ai pas tout ça. Je me lève et je te bouscule (ouais je vais vous la faire à chaque fois celle-là), et jette un regard au soleil qui splash sur mon bureau. Sa position et je sais quelle heure il est. Ca fait venir une pensée d'indien dans ma tête, j'ai même pas eu besoin de consulter mon GSM pour savoir si je devais me lever en sursaut ou pas.




Ouais, j'ai la grouille aujourd'hui.

Parce que je dois passer des tas de coups de fil, ce genre de truc que les adultes font tout le temps, pendus à leur cellulaire (haha, le mot ringuard ici), ça marche de long en large, des fois ça gueule avec de la paperasse à la main, en jurant que oui, on va sûrement venir égorger notre interlocuteur s'il n'accède pas à nos demandes.

Je dois chercher encore la blinde d'infos sur des Schools pour Monette la cool, c'est la journée "Speedy est Speeday" aujourd'hui. Papiers à réunir, là où je dois passer, séances d'inscriptions, rafraîchir la page de mes points toutes les 5 secondes (sont lents les gens), râler parce que les conseillers d'orientation sont plus à Bruxelles, mais à Lièges ou à Mons, voire Namur. Tu parles d'une trotte et d'un manque de considération EXAGÉRÉ envers mon potentiel en perdition.

C'est ratiboisant, moralement parlant. La dégaine d'un clown monstrueux, je me traîne jusqu'au miroir. Blaaaaaah, j'ai encore des restes de mascara sous les yeux, un brushing et demi qui m'attend, et une douleur au fessier droit. Faut se pimper, être pimpante, faire genre on prend des résolutions de rentrée.

Et si on les tient pas, c'est pas grave, t'as encore Noël, Nouvel An, Pâques, le Lazy-day, tout tes Sunday's (lendemains de cuite, entendons nous bien), et les jours de grande déprime. Ceux où t'écoutent Hallelujah en boucle comme un vrai 3MO (traduc pour trouduc : l'émo, c'est celui qui bade sa life), quand tu penses que ta vie ressemble étrangement à la boule de glace ratatinée au fond de ton pot Häagen Dazs, et caetera. J'ai le boogie inside moi.
 



Donc, je vais faire ma Wonder-Woman Cybernétique aujourd'hui, avec un complément de 3 baffes histoire de me réveiller le faciès. 



P(QR)S : Faut pas regarder la téloche le matin. C'est de la daube.

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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 21:39

HESITASHIEUN

Je suppose que l'on connaît tous au cours de notre vie ce moment où l'on est obligés de choisir entre les chaussures vertes à talons ou les ballerines noires pailletées (je parle pour les femmes, voire les hommes qui se déguisent en cachette) pour éviter de faire un trou dans le budget national.
Ici c'est plus intense que ce scandale de rayon, ça me touche de près, ça m'obsède.
C'est la question que j'ai le plus entendu ces dernières semaines, c'est... c'est...

"Mais qu'est ce que tu vas bien pouvoir faire de ton année, déchet ?"

 
Boh, j'aurai pu faire caissière. Ou prof. Ou pro de l'adultère.
Mais j'ai des pinceaux entre les doigts, un objectif dans l'oeil, des mines de crayon plantées dans les paumes, et le pied gigotant tel l'escalope andalousienne saucée à la cucaracha. Tu crois que c'aurait été compatible avec des métiers qui se veulent "proches de gens" ?
Pas que je les aime pas.

*Je kiffe le peuple*

Juste que, monette, elle a besoin d'un truc d'égocentrique, où elle peut se râler dessus, chier des barres pendant des semaines, un truc où elle se motive toute seule.
Il me faut de l'ALONE-WORK.

Par Contre...

Si tu tapes ça dans google, t'es morflu d'avance. Y'a rien. Quedalle, nada, nothin in da place.
Alors j'ai fait comme tout le monde, j'ai trié, balayé les sites bruxellois d'Hautes écoles, "haha ouais, kiffant".
J'ai chopé les infos moins kawaï (genre les 8000 euros de frais d'inscriptions), trimé pour trouver les dates d'inscription, une description bien faite des cursus, parce que, hein, même sur les sites pour des études de graphisme, t'es couillu tellement c'est fouillis.

Il me faut du design, de la photo, plus jamais d'écrits dans mes études, j'en ai ma barbe qui pousse trois fois plus vite. Tiens, Germaine, je vais t'exploser les mirettes à coups d'hachette créative, ça te donnera envie de danser sur tes cils.

Ma Page sur Hellocoton

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 23:31

23h01

Je pourrais l'expliquer, mais j'y arriverai avec peine.
Je commence par me toucher les joues, les mains remontent insensiblement vers mes cheveux, y plongent, n'en ressortent que péniblement. Puis je me jette sur lui comme une sauvage.

J'arrache sa mine, j'arrache la feuille. Et je fais mine d'être seule, alors qu'un à un, mes fantasmes s'étalent sur les lignes, en travers, en espaces rectangulaires,
je dégueule.

Toutes ces phrases, il ne faut rien dire
parce qu'au pire ça t'enlise gentiment
Et les gens n'aiment pas lire ce qui touchent aux interdits des amants.


Secrets are Black Wires

 


We just wanted to feel rich, never poor, dying for the last music we heard, we felt for the glam attitude, the brushings, hairdo cut this morning with my scissors. But all that stuff, from the passion we had, to the neverending dreamz we lived in, wasn't negative, that's just somethin that made you less talkative about what I'm still waiting for.

We just wanted to feel important
walkin down hysterical path
but the most important here
is tween us.
We just wanted to feel important
walkin down my way home
but the most important here
is just us.

Coco Nam

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 21:53

10h23

Crève vermine ! J'ai la salopette ample, la mimine dans la poche gauche, tu parles d'une négligence ordonnée, d'une classe de baby doll.
Ma tête qui penche, d'un côté de l'autre, je signifie mes envies d'un coup d'oeil et tu captes l'innoncence.




Mais sers-moi. J'ai tout endormi là, comme mes capacités, comme ma turbine encore emballée dans le cellophane. J'aime bien tirer le drame des temps joyeux, comme si chaque chose qui existe ne reposait que sur les dalles du cynisme envoûtant.

J'ai préparé quelque chose, un cadeau, un sac rempli de phrases. Celle que je ne t'ai jamais dites, celle qui restaient interdites dans ma tête. Je voulais être la personne inédite, comme on croit qu'on vaut de l'or, et bien plus.

Mais l'amour ne manque qu'à l'hystérique malheureuse, et moi je suis heureuse.


Elsewhere... 

J'aime bien ces journées qui s'écoulent comme les lilas tombants sur les façades. Avec un grain de soleil, une touche vermeille sur mes lèvres, les cheveux qui s'achèvent en boucles sur mes joues. Il restait dans ces instants les dernières lueurs de l'été. Et maintenant que tout le monde est rentré, la panoplie des sourires forcés est sortie faire sa parade.

Plus de grimaces que les miennes, parce que j'aime quand j'agace.

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