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Dans Les Derniers Episodes

Efc

2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 22:25

THE FRIENDLY FIRES


Un soir, monette devant la téloche, la zapette dans la main, temps d'arrêt devant le coup de coeur de cette rentrée 2008. Vrai de vrai, j'ai eu un flash, et ça m'arrive rarement !
Donc voici les petzouilles en cause...





Trois mecs, Ed Mac, Jack Savidge, et Edd Gibson.
Style : Pop / Disco Houze / Shoegaze


Bien que le premier extrait, Jump In The Pool, vaille le coup d'oreille, j'ai trouvé d'autres perles du genre :

- Photobooth
- On board
- White Diamonds


Enfin je fais ma maline, mais tous les titres du CD sont dignes de la Gagättitude qui me prend.
Tu vois, c'est du groupe pour kiffer la vibe du motörhome ça.


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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 22:27
Le premier

Un lundi, numéro 1, c'est septembre. Il faisait beau dehors, trop frais sous les arbres, trop chaud sur les trottoirs, jamais contente avec mon pull. J'avais le brouillard matinal coincé dans la tête, là, entre la mémoire, et la réflexion, ça interférait sec dans le crâne.



Puis j'ai soupiré, j'ai traîné mes guiboles jusqu'à l'arrêt de tram. J'ai pensé que j'avais encore raté ma vie en m'étant étalée à l'oral. Des questions extraordinaires, dignes d'un roman comique, sauf qu'il n'y a jamais que le lecteur qui rit.
Pourtant quand j'ai baladé mon regard sur les voitures, les gens autour, ceux qui regardaient du coin de l'oeil cette fille en larmes, j'ai presque esquissé un sourire.
J'ai repoussé mon aigreur d'un revers de main, pour éviter la rafale tragique, le rictus malsain sur les lèvres.
J'ai troqué le tout pour une brève accalmie, à moi de prendre les devants maintenant, c'est ce que je me suis dit.


EDITO SPECIAL

Concours Very nice Blog me voici.
Ce qui me distingue

- l'ergonomie
- mon originalité
- l'esthétisme épuré

Inscrite, blog validé et approuvé, votez pour faire de ce blog un VERY NICE BLOG 2008
Par le biais du badge dans la colonne de gauche ou en cliquant sur ce lien :
Par ici les kékés


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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 21:56

SATURDAY NIGHT


Hier
, ma gueule, mon brushing, ma robe, mon décoletté, mes pieds nus sur le sol, l'ambiance prenante dans ma tête, j'avais les guiboles en feu et les yeux fermés.
Mes cheveux volaient en l'air, mes bras tournaient autour de mon corps, j'étais dans l'atmosphère aérienne de la musique qui prend au coeur.

Tu parles d'une hystérie, c'était pire que ça.



J'étais seule sur la piste, tout le monde était dehors, et j'ai commencé à partir dans un trip qui s'endormait en moi au fur et à mesure que je partais plus loin dans l'idée du relâchement de soi.
Je n'écoutais plus rien. Je suis tombée à terre une fois, me suis relevée.
J'avais le cerveau qui m'appelait, faisait tourner ma vision au fur et à mesure que ma peau se couvrait de fines perles d'eau.
Je me suis assise, un verre dans la menotte, la main d'un cousin sur le front, et j'ai lentement senti combien je m'étais torturée ces derniers temps.
C'était tout ça qui partait d'un coup, dans mes coups sur le sol, dans ma manière de vibrer, j'étais la musique, son tempo, la douceur, ou le rythme, et je n'arrivais pas à m'arrêter.
J'ai fait tourner le manège 3h, sans interruption, ces heures pendant lesquelles j'étais détachée du reste, où je ne pensais même pas à moi, même pas à répondre, il y avait aussi une sorte d'arrogance dans ce que je faisais, une supériorité malsaine qui venait comme une nausée puis repartait.


4h21

Il faisait bon hier soir, quand j'ai été jusqu'à la voiture. Tout le monde dormait derrière les rideaux fermés, il y avait une brume sur les champs, et ma robe griffait encore mes mollets tandis que je descendais la rue.
C'était le bruit de mes pas, mes ballerines sur le sol grumeleux, je sentais ma naissance dans l'instant heureux du retour à la maison.

Cette nuit, j'ai rêvé que je partais en moi, que je me droguais à l'inspiration maladive de ces moments où l'on boit les gens. Je me suis réveillée en sueur, l'horloge affichait midi trois.

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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 17:44
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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 20:49


You sang

"I'm the song, we hold the mic, but it's up to you to be wrong, or not
There're not so much things we've got
And in all we've lost, we never forgot to sing along
I'm the song, you're the mic, but it's up to you to be wrong or right
it's all about what we did
and for now, see, I'm alright "


Coco Nam

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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 21:54

9h27

S'il y a un moment
où il est toujours très intéressant de me connaître, c'est sûrement le matin. Non pas pour voir si je pue ou pas de la gueule ( je suis une fille, les filles ça puent pas que diantre), mais bien parce que je tiens une conversation d'ivrogne au saut du lit.




J'ai du m'y reprendre à 4 fois avant de pouvoir sortir la phrase "quelle heure il est ?", misère de misère, on n'est pas dans la mouise.
De toute la vie de moi-même, j'ai jamais entendu un truc aussi ridicule sortir de ma bouche. Je ne sais pas, sûrement un dysfonctionnement dans le processus de ricochage de lettres sur mes dents, une mauvaise pénétration dans l'air du son que je pouvais émettre, ou encore une position relativement peu adaptée à la transmission de l'information du cerveau aux muscles de ma bouche. Toujours est-il que pendant près de 10 secondes j'ai bégayé "quelle quelle quelle quelle...Humpf, putain !!!". J'ai pas la classe ultime, c'est désormais clair.





Donc, aujourd'hui, c'est chez Johnny que monette a traîné sa bouille d'endormie. Passée deuxième, shampouinage, coupe, brushing. Il se débrouille bien le zigotto. Juste que, sur le chemin du retour, t'as mummy qui s'en prend à ma mèche en me disant que sa longueur toute relative est une erreur, et qu'on aurait du la laisser pousser, le tout en me lançant des regards de pitié. Pourquoi ai-je mérité ça ? Hum ?

Comme je suis, mis à part ma mèche, quelqu'un de relativement exceptionnel, j'ai trouvé LES ballerines qui vont avec MA robe pour le festiboüff. Et c'était pas gagné.
Pour rajouter à ma bonne humeur, j'ai des bouts de cheveux qui se mettent dans mon oeil depuis tantôt, c'est insupportable, ça pique, et plus ça le fait, plus je frotte, plus ça m'irrite. Manquerait plus que je m'arrache le globe pour le toiser et lui dire "tu vois tu vois !".

Bon je vous laisse, le royaume des dingues doit fermer ses portes.
(pour la journée, je précise)

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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 23:01

Appointment : d'main, 10:15

Pas la peine de chercher Grey Sky sur google, ce n'est ni une personne, ni un personnage fictif, ni même encore un ami de longue date (quoique...). C'est le ciel de Gelbïk, le truc unique au monde, du gris, rien que du gris, toujours du gris. Ca s'étale comme une chappe cotonneuse sur tout le ciel, c'est d'enfer mon kiki.


Samedi donc, comme déjà dit précédemment, c'est le mariage festiboüff de mon père  avec  BM. J'ai été ordonnée de changer de perruque sous peine d'être interdite de porter ma robe de Cinderella. Phone en main, top chrono, pas un seul rendez-vous disponible pour ma royale chevelure. 
Raison : tous les coiffeurs top tendance pris d'assaut depuis quelques jours apparemment, du genre ça tchatche sévère sous les bigoudis. Et moi qui voulait aller me faire couper les tifs, et la touffe, ben ça s'annonçait fichtrement mal.
Pour me finir, je vais chez Johnny. Vous ne rêvez pas, il paraît que c'est une star du ciseau qui va me métamorphoser la tignasse en choucroute classouille. Ouais enfin, c'est moi qu'il coiffe, ma suprêmissime personne, donc s'il ne fait ne serait-ce qu'un écart de mèche trop excentrique, je lui zigouille l'entre-jambe, que ce soit dit.


Dans le genre rien à voir...

Plus tôt ce matin, je me suis littéralement faite attaquée par une libellule boostée au redbull. Elle devait m'en vouloir, mais j'ai pas bien pigé le comment du why.


Note du jour : c'est la fête aux Hurluberlus, faites leur des bisous si vous en connaissez, n'hésitez pas à vous-même adopter le comportement de l'hurluberlu :
- action mécanique des zygomatique
- chapeau pointu turlututu
- non pas de nez rouge Josette ! On a dit hurluberlu, pas clown.


 Bzou tooplein  

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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 21:59

ONE WEEK

Il reste une semaine avant la rentrée, et j'ai l'impression que plus les gens en parlent, moins ils pensent aux jours de farniente qu'il leur reste. Comme si vous vous foutiez bien de vos vacances, pressés de rentrer au boulot.

Haha, je me bidonne l'entre-côte tiens
.


Pas un pour rattraper l'autre. Les routes des écoles sont encore dégagées, il reste ce bout de quiétude estivale qui tente de s'étendre jusqu'au bout, mais tout le monde kiffe travailler en fait. C'est pas croyable. On me parle gosses, bouffe, cahiers, stylos, papier A4. Et moi dans tout ça, je réplique par quoi ?

" Oui mais tu sais, je crois qu'on va plutôt faire des pancakes."

J'aime bien observer toute cette agitation, les mamans hésitantes, en pleine tambouille "back to school", qui hésitent entre la farde Diddeul et celle qui coûte 40 euros de moins (ouais ça coûte cher Diddeul, je m'y connais). Mais comme les enfants pratiquent nickel la tactique des-zieux-du-chat-de-shrek, à tous les coups, t'en a pour 1000 euros sur le ticket de caisse.

" Il n'y a pas une erreur, m'dame la caichière ?"



C'est injuste pour les parents, Je le sais, j'ai aussi été mini pouce.
Mais moi, je la jouais plus fine, du genre je mettais dans le caddie nich-vuch-nich-konnüch des choses complètement improbables du genre un taille crayon mutant, la boîte de bics stabilo où il y en a 24 et pas 6, mais mon gaga-taïme au Carrefour, c'était la gomme galet tipp-ex. Cette gomme mon pote, c'était ze mamour 'ternational de la gamine.

Quand je rentrais à la maison, j'étalais toutes mes affaires sur la grande table(c'est là que Mom hallucinait sur ce qu'on avait fait passer en contre-bande), et j'observais tout, la langue pendante, "bave", les yeux comme des boules à facettes. En fait je pense que c'est surtout cette sensation de neuf qui me mettait dans cet état.

Tout ça pour en revenir au fait que, c'est pas encore la rentrée les poucets, alors s'il-vous-plaît, pour le bien être de mes panards en l'air, faites pas chier parce que vous n'avez pas trouvé le cahier Atoma que la prof de français exige. Reste seven days que diable...

 

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 20:01

11h51

Je me lève ce matin, je me bouscule. Impression de crépuscule dans ma chambre, ce n'est que le rideau fermé.
L'instant d'après, j'ai laissé couler les rayons sur le parquet, me rasseyant sur le lit pour me frotter les yeux à loisir.

Je dors trop.



Un sommeil bien lourd, qui ne se dissipe même pas après le café matinal, non un truc rémanent qui n'aurait pas lieu d'être après quelques heures d'activité.
Ca m'arrive, ça arrive, et ça s'accompagne toujours d'un mal de gorge, mal au pif. Je soupçonne mes sinus de faire de leur nez, juste pour le plaisir de montrer qu'ils sont aussi chiants que moi.

En bas, j'admire le bordel des gens qui sont rentrés de Chassepierre, joyeux tintamarre visuel qui contraste tellement avec ma droiture toute personnelle. Mon regard se porte en l'air, une libellule prise dans la véranda frappe les vitres supérieures comme si ça allait l'aider à sortir.
"Plus bas pauvre conne ! "
Une bête m'en rappelant une autre, je repense au mille-pattes que j'ai tué dans ma chambre hier. Un mille-pattes dans une chambre, t'y crois toi ? J'avais joué du piano, j'avais créé une chanson, et la bête a surgi de derrière la prise. Une seconde, deux secondes, décapitasheun.

Je suis allée dehors, ma tasse à la main, il faisait bon, il faisait beau, et j'ai pensé à aller plus souvent m'asseoir là sur le banc.
Ca fait un peu écrit de roman, les instants de douceur qui cachent une profonde angoisse.
Mon père se marie samedi, son DJ est une triple buse, et je dois encore aider à faire des playlists et à graver sur CD. La broüfti totale.


Ne me dites pas que je n'aime pas aider.
Mais les gens sont trop exigeants.

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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 20:49


Juste un lit, un hôtel, les larmes d'une nuit qui s'éteignent dans le drap.
J'ai pensé à m'évader, j'ai écrit 3 textes encore.
J'écris énormément. Les instants, les remords,
j'ai trouvé la porte,
Celle qu'on cherche, dont la clinche n'existe pas,
mais derrière laquelle tout prend son sens.

Tu auras compris pourquoi ta vie est comme ça,
pourquoi tu délaisses des bouts de toi sur des
feuilles éventrées,
ce qui te pousse à t'évider la tête en faisant crisser
des crayons.

J'aime bien la sensation de la peinture qui coule sur mes doigts,
le brouillon sur ma paume,
mes yeux qui s'attardent.

Tu vois, j'ai trouvé la porte,
et bientôt tout ça,
ce sera moi

Je serai créatrice et la création,
je serai dans ce que je crée
par intention.


Coco Nam

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