"Nous vivons, depuis la nuit des temps, les uns avec les autres, les uns à côté des autres. Pourtant nous ne pensons pas à l'endroit où nous posons pied. La terre, boule bleue, perd sa verdure, voit ses eaux potables se raréfier. Les cultures de soja en amazonie prennent chaque année plus d'ampleur, menaçant la forêt vierge. Ici, nous, européens, citoyens de notre pays, mais du monde avant tout, nous devons prendre conscience de l'impact de cette économie mondiale qui a pour système l'afflux de capitaux à n'importe quel prix. Nous sommes pourtant, tout un chacun à l'origine de ces désastres. Du réchauffement climatique, de la calotte glacière arctique en perdition, des animaux qui ont du mal à retrouver leur boussole. Fléau sur fléau, nous perdurons cependant dans notre enchaînement aux nouveaux besoins de notre société contemporaine. Ce qui est fait à petite échelle se multiplie pour finalement causer des dégâts inconsidérables et inconsidérés. Prenez le temps de donner une chance à la terre, c'est elle qui nous porte"
Aujourd'hui, je peux dire que je n'ai rien à faire. Je suis assise, tranquillou, chaise sous mes fesses, clavier sous mes doigts, et les yeux collés à l'écran. Je suis zombiesque, pour changer. Bill gates est chez lui, il s'est fait un café, mais avec un seul sucre dedans. Sa femme l'a encore fait chier ce matin, elle voulait qu'il aille chercher des contrats chez le notaire. Encore des trucs à signer, de la paperasse. Mais Bill n'a pas le droit de râler. Pour chaque seconde qu'il utilise à respirer l'air de cette terre, ce type gagne un paquet de fric. Même quand il est sur le pot, ça tombe dans sa poche. De là à dire qu'il nous fait de la merde qui vaut de l'or...
Soit. Plus qu'une semaine, et je suis out of office. Pas méchant, mais je commençais à aimer mon bureau. Mais ne pas croire que j'ai vraiment rien foutu.
Relativisons et faisons un bilan :
- me lever plus de 3 fois par jours pour aller chercher un café
- pour le sandwich aussi (faut en prendre pour les autres, bonne poire aime faire les courses pour ses consoeurs)
- compter des atlas et les mettre dans des cartons ( 765 bouquins, et 20 cartons)
- triturer des bics (60 on va dire)
- regarder par la fenêtre (régulièrement, surtout que je suis près de l'aéro-van-de-port et que j'ai toujours peur que l'avion que je vois décoller ne s'écrase dans mes jolies titites vitres)
Alors oui, la vie est belle, mais encore mieux quand on peut mettre la musique à fond au bureau (déconseillé pour les personnes qui travaillent avec des buffles incultes)
LA PREOCCUPATION DU JOUR : je crois que je vais appeler la ligue des musiciens non satisfaits, parce que ça fait deux jours que j'ai envoyé un mail pour la commande de ma pitchoune, et que j'ai un silence radio du côté outre-gratte. Ca va saigner (dit-elle en chargeant son bazooka N75 V)