14h de voyage: Ich bien under the sofa
Le retour est amer. Les vacances c'est la nostalgie à plein nez. On part, on revient, on laisse un bout de soi derrière, on refait la même chose chaque année. On a la mer dans les narines, le sable sous les doigts. Et une fois chez soi, tout se transforme, à commencer par les syllabi que je vais me fourrer dans les mains d'ici pas longtemps. Misère.
D'habitude on part en petit groupe, mais là on était 15. Vive l'ambiance smalla, des gosses au-dessus, à-côté, chez soi...Hum. Le matin, tu rêves "aaaaaaaaaaaaaaah vive la grasse mat'". A 9h, il y a toujours un trois pommes sur pattes (de 9 ans quand même), qui se prend pour un coq sarde. Et moi qui espérait une quarantaine entre les montagnes (vertes cette année, pour cause de pluie exceptionnelle), eh ben non.
Alors le resto, c'est toute une affaire, le serveur, déjà qu'il doit comprendre notre italien très approximatif, doit faire face à des commandes massives et très très diverses. Genre le premier veut un jus d'orange sans pulpe, l'autre un coca light, mais le ZERO hein!
Mes seuls plaisirs : mes spicchi di sole trempés dans mon café, le soleil, mes traces de bronzage, mon nouveau maillot, tous les textes que j'ai pu écrire.
Les moins : on était trop, trop de filles qui s'engueulent....ça piaille ça piaille!
j'ai fait plein de photos, de paysages trop beaux, mais je dois faire le tri et le transfert, affaire à suivre!
