Croire
Pour voir le vent qui nous tend sa philosophie.
On s’envole quand on peut.
Moi je sais ce qu’est rire, je sais comment faire ! Mais personne n’aime cela, de savoir comment va l’affaire ! Tout le monde justement tourne le dos à la scène, les yeux du dessus ne voient pourtant que le halo d’une chose passablement triste.
Boucle, tend, boucle lisse mon instant en moment de délice.
Pied tirant le boudeur de l’endroit où son pied mêlait l’exploit.
La moue suffisante, elle ou moi faisons de grands signes pour toujours montrer qu’on soit digne.
L’arrêt de l’encre sur la feuille fait mal à l’écrivain, mais il sait qu’en tournant d’un coup d’œil il trouvera son marin.
La main s’élance, du bout du bras, crée un sillon pour qu’on ne manque pas à le voir. J’ai tué des cellules, j’ai tué mes yeux par mes larmes, j’ai tué mes joues, ma bouche.
J’ai sacrifié un poumon et mes reins durcissent la liqueur toxique qui me paralyse.
Ha enfin, je précise, faisons succinct quand l’enfer est de mise.
29/09/06