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Dans Les Derniers Episodes

Efc

31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 22:15

Pause____legere_pause_II_by_edredon

Je fais rarement de pause blogienne. J'aurai pu prévenir plus tôt, mais il se fait qu'il faut toujours laisser passer le temps pour se rendre compte d'évidence. Il y a de toute manière de quoi se sustenter ici, pour ceux qui auraient envie de rire, de s'asseoir et de s'échapper un moment de ce qui les accablent au quotidien. Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo politeme

Je reviendrai dans quelques jours. Quand j'aurai envie d'écrire. Pour avoir vraiment quelque chose à dire.


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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 20:28

this_is_love__right__by_fantasiafaerieToi chez toi, tu clignes de l'oeil, tu piques du nez, tu n'as plus conscience du temps. Tu es fatigué. Et je dis non, c'est la révolution, branle-bas de combat dans les pieds, fous-toi des baffes, fait claquer tes sandalettes sur le sol ciré au Carolin savon de marseille. La claaaaaaaaaaaaaasse, gertrude, mate moi le moonwalk !

J'ai un peu tendance à faire des généralités de simples cas qui m'entourent, parce que quand on vit dans un certains environnement, on se dit que ce que l'on voit fait office de banalité. Donc, je vois des gens qui sont sans cesse fatigués, exténués, à bout de force, à qui il manque une tablette de chocolat entre les dents, et trois tubes de juvamine dans les pattes. Remuez-vous le popotin, que ça swingue dans la casbah! Je veux de la bonne humeur, un sourire éclatant, une volonté de battant à tous les étages. T'as jamais vu comment dans les films ils ne sont jamais crevés ? Non, ça ne leur arrive que quand ils ont un coup de blues, puis le lendemain, dans la rue, la fille blondasse-pétasse (cette fille là, pas une "simple" blonde), qui se plaignait d'être la plus malheureuse au monde, se cogne donc à Ken number 2 (pas celui qui a été pondu par maman Mattel, l'autre), et ils vont au starbuck's coffee s'enfiler des donuts au nutella et des cafés en veux-tu en voilà, en se lançant des regards pleins d'amour.

Je vais t'avouer un truc : c'est pas la vraie vie ça, on l'aura tous pigé.

Tu crois que si moi je bouscule un grand nombre d'inconnus dans une rue, genre des trop beaux, trop canons, je vais un jour tomber sur le man de ma life ? Que dalle. En Belgique c'est simple, tu y nais, t'es foutu. D'abord parce qu'il pleut, et que la pluie c'est l'ennemi numéro un de ma frange top classe. Même le l'Oréal (tu le vaux bien de mes ****) extra-liss ça ne te fait pas tenir la tignasse deux secondes dans un climat hystérique d'humidité. Ça sent l'arnaque à plein nez. Puis en tant que belge, tu ne sais pas causer, t'es sympa, mais pas intelligent, tu bois trop de bière, va à trop de manifs, d'évènements culturels, t'as un boulot trop intense, une maison trop petite, une famille à la mode "qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de toi", et puis le must (not have), c'est le chocolat.

Oui le chocolat tue l'amour, te feras entrer (ou rentrer, c'est selon) dans la spirale infernale du "bouton - glouton - pas bon". Donc tout ça pour dire, que je comprends la morosité, mais que je ne la cautionne pas pour autant. Depuis deux jours, la monette elle carbure à la meilleure recette du monde, les endorphines du bonheur. J'ai battu le record de sollicitation zygomaticale, même seule dans ma chambre je fais des sourires au mur, là où t'as jeff buckley, le mec d'hallelujah, enfin de sa reprise, qui torse nu et la bouche grande ouverte, répond à mon smile de la mort qui déglingue ta logique, et la mienne de par la même.

Tu auras pigé le fin mot de la fin de l'histoire, tellement finement ciselé, que ça t'apparaît comme un mot illuminé par mon enthousiasme débordant : AMOUR. Il me faut de l'amour, tout plein d'amour, une potion comme dans shrek, ou n'importe quoi, mais pas un truc cul cul à la Disney. D'abord j'aime pas les brushing des prince charmants. Et puis la robe à froufrous de la belle au bois dormant, t'es gentil, mais on voit pas mes converses si je mets ça.

True_Love_by_are_you_happy_now_

Tout ce discours de bons sentiment par en sucette, n'essaye même pas de comprendre où est le début de la fin de mon histoire sur le happy being et ses bons côtés, je ne m'y retrouve même pas après relecture. Dans le genre, mon cerveau a dégobillé ce qu'il pouvait, t'as qu'à faire ta popote pour retrouver ton chemin.

Keep smilin' guys.

PS: Le prochain qui se fiche ma poire pour mes dessins, je lui fais avaler son contrat de naissance.

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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 20:55

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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 21:06

Mamma_Brasileira_by_MinamKinafounana, c'est le mot que tu ne trouveras qu'ici, dans mon vocabulaire, parce que j'ai été élevée aux pâtes-petits pois et viande panée.

Dans le genre, aucun rapport.

On le trouve à la page 585, entouré de kinafounaise et autres kinafounerie, inimitable. C'est un mot qui vient de la tante de ma mère, qui par un jour de pluie ou de grand vent s'est emmêlée les pinceaux (et la langue) avec le français. Elle servait un merveilleux spaghetti bolo à toute une tripotée d'amis, dont son amoureux de l'époque, son futur mari, mais il ne le savait pas encore on s'en branle. Voulant faire sa généreuse à la fin d'une tournée des assiettes de la tablée, la phrase qui est sortie de sa bouche aurait du être "pour ceux qui en veulent encore, il y en a", la mythique phrase est née par un ricochet astucieux des syllabes. On a pondu "Kinafounana".

DÉFINITION : mot intraduisible, mélange de français d'arabe et d'italien, il est surtout utilisé en Monaland (patrie reconnue pour son humour inimitable). Désigne avant tout la grande quantité de nourriture restant à la fin d'un service de table. Marque de générosité sans bornes aucune. Également utilisé pour les jours de grande diversité visuelle, auditive, ou sensorielle (depuis le 13/03/08).

Alors comme un discours n'est jamais mieux exposé que par un exemple, je vais vous en mettre plentiful les mirettes.

" J'ai démarré ma journée à 9h, ai allumé la télé tranquillement, café, couque (pas de panique les français, je traduis : CROISSANT !), puis hop un saut dans la douche, séchage méthodique de la tignasse. Tout commençait banalement, mais il ne faut apparemment pas sous-estimer les choses les plus insignifiantes. J'ai pris le train de 14h30, je l'ai quitté à 14h40. Début des festivités.

J'ai croisé sur mon chemin un raciste arabe et alcoolique de surcroît qui a insulté une femme africaine, à coup de "sale singe, ton gosse vole tout le monde, va te cacher, tu me fais pitié" et j'en passe. Faut pas réagir, mais j'emmagasine, parce que ce genre de connerie humaine ça m'inspire. Il m'aurait dit ne serait-ce qu'un mot, je lui foutais une torgnole pour qu'il ailler pleurer dans les jupes de sa pétasse de mère. Il marmonnait tout seul, mais en compagnie d'une droguée blonde décolorée, devait avoir 22 ans, si tu le reconnais, tu peux toi aussi jouer au combat "raciste-pas raciste".

Ensuite, j'ai eu droit au discours d'un type d'Amnesty International, qui aurait bien voulu que je verse 2.50 euros par mois pour soutenir le mouvement. Je me suis fait happée comme ça pendant 5 minutes, mais c'est bien parce que je devais attendre à cet endroit-là. J'ai joué le rôle qui me va le mieux au monde "maaaaaaaaaais j'ai pas d'argent mwaaa !". Enfin il était sympathique, et pas ignare, je l'ai écouté.

Puis la tragédie du métro.

madUn rassemblement grandeur nature de pouffiasses. Vrai de vrai. Un troupeau inimaginable, des slims pour remplir tout un rayon de magasin, même chose pour les sacs, les pinces, et le mascara. 14 ans au compteur de la vie, élevées à la Star'Ac, à la mèche défigurante, et habituées des conversations supraaaaaaaaaaaaaa - megaaaaaaaaaaaaaa- trop gigaaaaaaaaaaaaaaa excitantes à savoir "de quel droit ce prof se permet de me mettre à la porte du cours ? non mais tu te rends compte, j'avais juste pas fait son devoir. Mais j'étais DÉ-CHI-RÉE quoi !". S'en suit le débat de l'année que je me propose de suivre ici, tellement j'envie la fille elle-même avec toute la logique irréelle qui habite le pavillon temporal de son crâne : alors, le bikini, on l'achète maintenant, ou juste avant de partir en vacances ?

Boureletteuse va.

Puis pour finir ce carambolage, il y a eu le dessert. Je suis enfin arrivée à l'hôpital, ma perruque de traviole, pour mon rendez-vous chez le rhinologue. Rien de bien méchant, on m'a fait respirer dans deux tubes pour conclure que ma cloison nasale était déviée. Oui mais ça monsieur, je le savais sans avoir fait d'études de naseaux. Alors quoi, tu m'opères oui ou merde ?

J'ai donc eu une journée kinafounana, parce que j'ai côtoyé les bougres qui font que ma vie n'est pas tranquille. De la méchanceté, du flamand, de l'amour, des amants, des sourires, et des personnes qui râlent. Il y a toujours quelqu'un qui sera diamétralement à l'opposé de ce que tu vis. Mais dis-toi que le lendemain, lui aussi il connaîtra son kinafounana day. Et ça, ça te change un homme"

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 20:53

untitledIl y a, dans l'idéal des garçons, une sorte de mi(di)nette qui porte des jupes ras-del'touffe à tout bout de champ, les yeux smokés, les joues roses, le sourire blanc comme l'émail d'un cabinet extra propre. Elle est affublée de talons casse-gueule, est bête comme un pot, mais bonne comme le nutella pour qui veut goûter à la miss. Faut dire aussi qu'elle a tellement de gadgets sur elle que habillée, elle pèse deux fois plus que le poids que dame nature lui donne. Il s'agirait d'une meuf femme.

On m'a demandé il y a peu : "c'est quand que tu t'habilles comme une femme ?". Je ne sais pas trop ce qui m'a dérangé dans la phrase, si c'était le fait qu'elle venait d'un mec, qu'il y ait une énorme faute de syntaxe, ou qu'elle me mette devant la réalité tout voilée qu'elle était jusqu'à présent : que je m'habille comme une gamine.

Entre nous, j'ai déjà tout essayé, les jupes, le maquillage à outrance, les poses consternées et les ennuis propres à l'adulte. J'ai porté ces bling-bling qui te font descendre de quelques centimètres dans la terre vu le défi que tu lances à la gravité en portant des bracelets de trois tonnes complètement inutiles. Pour les talons, j'ai aussi donné, je sais très bien marcher sur des échasses, mais justement, vu mon calibre physique (très proche du diamètre d'un fil de pêche) on dirait tout de suite une espèce d'anguille équatorienne qui aurait été paralysée verticalement. Tu me suis ?

Si tu prends en compte que je suis une chieuse, qui ne cherche jamais que le côté pratique de ce qu'elle vit, tu ne m'auras jamais dans une tenue que je juge ridicule tellement elle dégarnit la femme de sa beauté naturelle (admirez la modestie). J'aime les jeans, les slims ou les tuniques, mes converses et mon économie de bijoux. Ça m'enquiquine qu'on me rapporte qu'à 20 ans il est temps de sortir ses talons de l'armoire, histoire de donner l'impression au monde qu'on prend ses responsabilités. QUE JE SACHE, VOIR LE MONDE DE DEUX CENTIMÈTRES PLUS HAUT REND-T-IL LES FILLES PLUS INTELLIGENTES ?

---!!! NON !!!---

D'accord, ça rehausse le popotin, cambre la colonne, t'allonge le cuisseau, mais ça te donne en prime mal au dos et au petit doigt de pied qui doit, pour faire plaisir aux autres, se serrer contre le bord de l'escarpin. Tu risques de t'étaler de tout ton long en pleine rue piétonne, parce que les dalles, c'est le danger suprême de la godasse de femme. Et puis une fois arrivée chez toi, le soulagement, les pieds nus sur le sol te rendent hommage pour la libération du camp des orteils comprimés. Quelle fête.

fashion__by_GiselleatdeviantartOui, ça fait fantasmer les garçons, mais non je ne m'abaisserai à la futilité de la chose qu'en cas d'occasion extraordinaire à savoir : un mariage, un bal, un tapis rouge à Cannes, un défilé Dior, ou un autre truc où tu dois être classe. Sinon t'oublies.

Pour conclure, je vais rassurer tout le monde sur le fait que je ne porte pas non plus des baskets hello kitty , je sais très bien que la vie est une salope, et qu'il ne faut pas la faire chier. Et puis merde, je ne suis pas un porte-manteau non plus. T'as déjà vu que j'avais des idées derrières mes fringues ?

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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 20:40

Inspiration_by_Remy_ismJ'aime bien m'inspirer de sujets qui font que l'humain se rende encore plus épave qu'il ne l'est. Il y a les incontournables drogues, alcools, et sexe, les charpentes du rock'n roll comme on dit.

Et puis il y a d'autres dérives qui gâchent votre vie. Les fantasmes amoureux, les désirs de faire ce que l'on veut, ne pas réussir à s'affirmer, ne pas dire ce que l'on pense, se faire battre par les autres, manger de trop, être maigre et le rester, s'avouer vaincu par le quotidien, avoir des gosses et les haïr, vouloir se jeter d'un pont, déprimer pour des fraises pourries, se rendre à l'évidence d'un amour impossible.

Il y a tellement de quoi écrire, de quoi dire, que finalement, on aimerait ne pas se considérer soi-même comme le terreau de notre art. Parce que si je suis à la fois le cobaye et l'experimentaliste, je deviens schyzophrène, je n'arrive plus à me dépêtrer de ce qui devait être loin de moi, à savoir ma subjectivité. Je deviens l'objet de mes textes, je ne dissocie plus mes envies de mes écrits, tout déborde d'amour, d'anxiété, de machineries pour échapper à ce que l'on veut justement voir arriver. Au final, je suis inspirée, mais parce que je suis démolie par quelque chose de plus fort que moi.

On remarquera que je ne sais pas écrire sur le bonheur, sur les joies futiles que les gens font trôner sur leur tête. Pas que je ne sache pas ce que c'est. Juste que je préfère l'ironie légère à toute autre forme de malice.

Ces jours-ci, je vais extrêmement bien, les gens auront compris pourquoi.

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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 20:58

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 22:21

Pour une fois, je ne vous parlerai pas du temps qu'il fait (très beau en fait !), ni de mes cheveux qui font grise mine (même sous licence l'oréal), non, on va parler concret : j'ai une question qui me turlupine la caboche depuis deux jours.

The_Rock_Star_by_DelenLes garçons se font-ils des scenarii ? (oui je suis intelligente, le pluriel latin de U c'est I madame)

Je m'explique : si on prend une fille banale, bourrée de tics révolutionnaires comme le "chéri va chercher" ou "range toussa de suite", et encore "tu ne remarques jamais quand je me fais belle pour toi", et qu'on la met en relation avec un charmant jeune homme, nous avons alors créé un couple. Dans ce couple, il n'y a qu'une personne omnibulée par l'autre, c'est la femme - fille -gamine. A l'heure où elle écrit son SMS pour son chouchou d'amour, elle est en proie à des visions fantasques, s'imaginant que son message sera reçu dans un délire d'euphorie, que son copaing s'empressera d'y répondre par des phrases enflammées par l'amour qu'il lui porte. Mais s'il ne répond pas dans la seconde, malheur, scène de ménage à tous les étages, "et tu faisais quoi je peux savoir ?", elle rumine sa vengeance en cuisinant la viande à mort, et pas saignante comme il l'aime, elle ne lui laissera pas une seconde de répit durant la soirée. Pauvre homme.

Cependant, je vois la face que je connais, parce que je suis une fille névrosée comme la plupart de mes lecteurs, et que me faire des films fait partie de mon quotidien. Ainsi, ma vision du garçon consiste à grossir les traits pour le rendre plus goujat qu'il ne l'est. Et c'est là qu'est la faute.

Et si les hommes étaient comme nous ? De petites natures adorables, qui se demandent ce qu'on peut bien faire à la pause déjeuner, si on pense à eux en nous mettant du vernis sur les ongles de pied (je parle pour vous, je déteste ça mwa), si on les aime même quand on s'engueule avec nos parents. Si tel est le cas, alors je veux bien changer mes principes. Plus de crises, plus de gniangnianteries, rien que des câlins pour les petites attentions du matin, du midi, du soir.

Remise en question

Nous sommes des saloperies tartes, ces scenarii n'arrangeant en rien la situation. Comme tout est écrit dans l'esprit, si l'homme - le jeune H - le gamin se déporte, il passe à la moulinette sans ménagements. On leur mène la vie dure, ils doivent nous être dévoués, complètement attachés à nos basques (mais pas trop), limite fans de nous, embarassés de bouquets, au courant de notre dernier achat (ben oui ENCORE une paire de shoes !), et jamais contrariants.

Mais au final, la fille prendra possession de sa relation comme une louve garde jalousement sa progéniture, négligeant ce que son Namoureux fait comme sacrifices pour elle, jusqu'à mettre de côté sa dignité pour accéder à son coeur, tout pour la satisfaire, la glorifier, satisfaire ses désirs. Puis on arrive au Stop, magnifique panneau qui brandit le sentiment du jour : "je n'en peux plus". On l'aura vidé de tout ses bon sentiments, méchamment dépecé par nos envies, nos caprices de garce, et la dépouille si vivement exposée nous arrachera une larme, jusqu'à la prochaine victime.

J'exagère. Mais à peine.

C'est à force de parler avec la gent masculine que j'expose au monde une vérité tenace : on més-estime ce qu'on leur fait vivre. Oui ça existe des garçons adorables, pas boulets, qui sont simplement attachés à nous pour ce que nous sommes. Alors ça sert à rien de parader pour les rendre jaloux, titiller leurs limites, ou les rendre fous de rage. Ils sont comme nous, mais autrement faits. Et ce genre de mascarade va vous faire regretter le prince que vous aviez trouvé, mais qui si salement détruit par vos manies de gosse de riche, le fait que vous croyiez qu'il était l'homme idéal, sera parti pour une autre. Il n'était pas parfait, mais il était ce qu'il y avait de mieux à sa manière. Alors un peu d'indulgence, c'est pas à eux de faire un boulot de rééducation en matière de communication amoureuse.

Les tics monstrueux à bannir pour ne pas devenir (ou continuer à être) reines de l'abaissement moral masculin :

  • On ne dit pas "tu n'est qu'un sale égoïste tu ne parles que de toi" en sachant que nous monopolisons la conversation depuis plus de 3h.

  • Le nombre de coups de fils passés ne constituent pas une preuve suffisante pour établir un contrat de mariage

  • Ils savent très bien que quand on évoque la meilleure amie, on va se braquer, alors autant faire preuve de diplomatie, si ça se trouve la pimbêche est super sympa (même trop, KSS KSS)

  • Ne pas l'appeler dix fois pour lui dire d'acheter du pain, il connaît nos méthodes d'espionnage

  • Ce n'est pas parce qu'il n'a pas vu les 3 mèches teintées dans vos cheveux qu'il faut faire ses bagages pour chez môman

  • Oui, on peut refuser ses bisous-câlins une journée, mais alors ne pas sortir le bazooka le lendemain parce qu'il ne vous a pas effleuré l'épiderme, ce serait mesquin

  • Accepter qu'il soit lui aussi jaloux si vous passez la soirée en bonne compagnie (entendons par là full of beautiful guys), et ne pas lui refuser une soirée de son côté avec plein de beautiful girls. Je sais c'est dur

  • Sa mère c'est son modèle, rapprochez-vous en même si elle est insupportable 

Vintage_by_Artemisia81Je pourrais continuer la liste, mais de un, je veux pas vous rabaisser encore plus le moral, j'ai essayé de prendre des pincettes néanmoins, admirez la finesse, et de deux, j'ai pas que ça à faire que de vous mettre en garde contre vous-mêmes. Juste une chose : si tout le monde vivait sa relation comme elle passe devant les yeux, on ne perdrait pas son temps à s'imaginer si c'aurait été mieux d'une autre manière, si on avait porté la robe bleue plutôt que le jean-converse. Au final, on aura passé un bon moment qu'en évitant de vouloir formater l'autre, en lui laissant faire les choses naturellement, comme elles viennent.

Alors Miranda, arrête de lui pomper le cerveau, il voulait pas te contrarier.   

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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 18:43

Shhhhhh_______by_QuistographyJe suis une tombe. Enfin plus ou moins. Bon d'accord, pas vraiment, mais j'essaye de tenir ma langue quand elle veut galoper dans l'aire des racontars. Les secrets étaient mes potins d'avant, je gardais tout pour moi, et je jugeais moi-même de l'importance de ce qui m'était révélé. Il se pouvait que le lendemain, ce qui m'avait été confié coure les rues, se répande des bouches aux oreilles d'inconnus. On pouvait me faire jurer, cracher, croix de bois croix de fer, je mentais de toute façon et je payais mon billet pour l'enfer. A la limite, je considérais cela comme un jeu, je jouais avec les limites de ceux qui me faisaient confiance, tout en sachant que ma personne même ne voudrait jamais subir telle trahison. ET pourtant je continuais, dans le dos, en face, je lançais à la tronche ce qu'il y avait de plus important pour quelqu'un, et au lieu de me faire gardienne d'amitié, je marchais sur le fil, une perche entre les mains: d'un côté pendait la négligence, de l'autre le regret.

C'est pourquoi je n'ai jamais dit mes secrets. C'est ce que j'ai de plus précieux, des lambeaux du passé, de sensations, des petites perles que je fais rouler entre mes doigts, qui me galvanisent et aspirent à me redonner confiance en ma force. Et comme personne ne les sait, cela prend de la valeur chaque année, me donne une raison de continuer à ne rien dire. J'ai des pensées qui pourraient faire peur, des rêves moribonds, des souvenirs tracés au fusain et qui s'éclipsent derrière les panneaux que j'ai dressés. Ne pas regarder, ne pas demander à ce que je m'épanche.

Alors on pourrait dire que c'est dégueulasse, injuste, de quelle droit cette fille se juge-t-elle de meilleur facture, au point de renier l'importance de ce que les autres lui confient ? Tout simplement, si un secret en est véritablement un, il n'est pas partagé. Il y a des gens qui en vous parlant  pensent naïvement que vous compenserez l'horreur du récit par le silence, mais c'est se foutre le doigt dans l'oeil. D'abord parce que l'humain est égoïste, et que l'on ne fait cela qu'en cas de confiance ultime et parfaite avec l'autre. Ce qui est, à mon sens, impossible. Ensuite, parler, c'est aider. Plus on cache des choses, plus on se fait honte à soi-même sans le vouloir vraiment. J'ai la chance de cacher des histoires, des évènements, des paroles, qui à mon sens ne m'ont rien infligé. Ce qui fait de mes secrets, les plus beaux secrets du monde.

Et si après ça, vous vous demandez jusqu'où se cache la vérité dans tout ce que j'ai bien pu raconter sur mon blog, il suffit de doser l'imaginaire, de le coupler à une bonne paire d'yeux et de compter les vérités.

Encore faudrait-il me connaître. Encore faudrait-il que je vous eusse aimé. 

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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 12:50

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